4 clés pour se libérer du syndrome de la gentille fille

Êtes-vous affecté par le syndrome de la gentille fille ? Est-ce que vous vous retrouvez dans les affirmations suivantes ?

• Vous avez tendance à vous oublier pour faire passer les autres en priorité dans vos choix de vie.

• Vous conditionnez vos actions à la manière dont elles seront perçues par les autres.

• Vous avez toujours besoin de l’approbation de quelqu’un avant de faire un choix.

• Vous culpabilisez si vous prenez du temps pour vous.

• Vous n’arrivez pas à exprimer votre désaccord même si la situation ne vous convient pas.

 

Si vous vous reconnaissez là-dedans, vous souffrez probablement du syndrome de la gentille fille, légèrement ou de façon plus prononcée.

 

Ce syndrome de la gentille fille est bien plus présent qu’on ne le pense

Ces derniers temps, j’ai constaté que plusieurs de mes clientes étaient affectées par ce syndrome, et en y regardant de plus près, j’ai remarqué que beaucoup de personnes dans mon entourage en souffraient aussi et que j’en avais été victime moi-même pendant de longues années sans m’en rendre compte.

 

Je me suis remémoré comment j’étais à cette époque-là et aussi tout le chemin que j’ai parcouru pour m’en libérer. C’est pourquoi j’ai eu envie de conscientiser ce syndrome. 

 

Mon vécu de ce symptôme de la gentille fille

A cette époque, j’éprouvais beaucoup d’anxiété (j’avais toujours peur de ne pas correspondre à ce qui était attendu, de ne pas être assez bien, pas dans les normes) et de frustration (je n’écoutais pas mes besoins et j’étais perpétuellement insatisfaite) ainsi que de la culpabilité. Ce stress m’a menée à l’épuisement et au burnout. Il peut aussi conduire à la dépression si vous n’y faites pas attention.

 

L’état d’esprit qui colorait ma vie ne me permettait pas d’être pleinement moi-même et de me réaliser. Je n’étais pas consciente de mes spécificités, de mes capacités uniques, de qui j’étais vraiment. Je fonctionnais en ayant toujours besoin d’une validation externe.

 

En cheminant, en étant accompagnée et en me formant, j’ai appris à me connecter à qui je suis vraiment, à mes besoins, à mes ressources, à ma vibration unique. Depuis lors je me branche sur ma propre fréquence et pas celle des autres. A partit de là, je peux établir des relations apaisées et poser des actions alignées avec qui je suis et qui me procurent joie et satisfaction.

 

D’où vient ce syndrome de la gentille fille ?

Depuis l’enfance, nous sommes conditionnés par les injonctions que nous envoient notre famille, l’école et la société. 

Or il faut savoir qu’avant 7 ans, nous n’avons aucun pouvoir de recul et de remise en cause de ce qu’on nous dit et de ce que nous voyons et vivons. Cela s’inscrit dans notre inconscient de manière profonde et nous guide pour le reste de notre vie. Cela transparaît dans nos choix, nos paroles, nos actions, bien souvent sans que nous en soyons conscients.

 

Mais nous pouvons changer cela en trouvant les  fausses croyances à la base de ce schéma de fonctionnement et reprendre les rênes de sa vie.

 

Les 4 clés pour se libérer du syndrome de la gentille fille : 

 

1. Conscientiser ce syndrome :

• Identifier à quels moments, dans quelles circonstances, avec qui nous en sommes victimes

• Lister les conséquences : anxiété, frustration, culpabilité, stress, anxiété, épuisement, burnout…

• Nommer les peurs qui nous animent quand nous faisons passer les besoins des autres avant les nôtres :

 Peur de ne pas être aimé, d’être rejeté, abandonné

 Peur des conflits

 Peur du jugement

 Peur des reproches et des critiques

 Peur de dire non, de contrarier

 Peur de ne pas être assez bien…

 

2. Identifier nos besoins

• Dans chaque situation identifier, nos vrais besoins et les faire passer en priorité

C’est comme dans l’avion en cas de problème et de manque d’oxygène. On ne peut aider les autres que si on a d’abord mis son propre masque à oxygène.

 

• Chercher les fausses croyances qui font que c’est si difficile pour nous de mettre nos besoins en priorité :

 Je ne vais pas m’en sortir tout seul

 Je ne peux pas me fier à mon jugement

 Je suis égoïste si je m’occupe de moi

 Je ne suis pas important

 Je ne mérite pas de…

 Je dois être parfait

 Je suis incapable

 Je n’ai pas le contrôle…

 

• Transformer ces croyances qui ne nous aident pas en croyances positives pour nous

 

3. Apprendre à s’affirmer et accepter d’être en désaccord avec certaines personnes

Prendre conscience que dire les choses en partant de son ressenti, de son point de vue, sans appréhension et sans agressivité permet d’être authentique et de ne pas accumuler les frustrations.

 

Conscientiser le fait qu’être en désaccord avec quelqu’un ne change pas notre valeur ni celle de la personne avec qui on est en désaccord.

 

Cela n’est pas la fin du monde de recevoir un reproche ou une critique ou d’en émettre soi-même. 

 

4. Renoncer à plaire à tout le monde

La première personne à qui nous devons plaire, c’est nous-même. C’est la seule personne avec qui nous sommes sûrs de passer le reste de nos jours ! 😉

 

Comment faire?

 

• Être centré sur nous-même au moment de faire des choix ou de s’affirmer au lieu d’être en quête de l’approbation de quelqu’un d’autre

• Être aligné et à l’écoute de nos besoins, de nos envies, de nos émotions, de nos ressentis corporels

• Avoir comme boussole pour décider la joie que nous procurerait telle ou telle option

• Prendre la responsabilité de notre vie

 

Si cet article vous a interpellé et que vous souhaitez vous affranchir de ce syndrome de la gentille fille pour oser être vous-même en vous libérant de vos peurs et de vos conditionnements, je vous invite à prendre rendez-vous pour une séance découverte gratuite afin que nous puissions échanger sur vos besoins et comment je peux vous aider.